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Vous trouverez ici des informations récentes qui illustrent le contexte dans lequel se développe notre projet "Confident" 22 juillet 2003 : Friendster est un site gratuit, dont le nom évoque évidemment Napster, destiné au grand public et plus précisément aux amateurs de rencontres. L’idée est de restreindre le champ des possibles en limitant les contacts possibles aux amis d’amis.
« A
partir de ce concept, Friendster propose différents
services comme la possibilité de rédiger des
commentaires sur ses amis. Il est également possible
d'envoyer des messages, de demander à un ami de faire
les présentations ou de jouer aux entremetteurs en
suggérant des rencontres. A chaque message reçu, un
schéma affiche le degré de la relation existant entre
les deux correspondants. Un moteur permet en parallèle
d'effectuer des recherches parmi les profils par
situation familiale ou centres d'intérêt.
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24-25
octobre 2002 - MONTPELLIER - Les ego-documents à
l'heure de l'électronique
Journées d'étude organisées par le Centre d'étude du 18e siècle (UMR 5050 CNRS), Université Paul-Valéry Montpellier 3 Les études récentes entreprises à partir de ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler « ego-documents « , tels les autobiographies, les journaux, les livres de raison, les mémoires et les correspondances montrent que l'analyse méthodique des informations sur la vie matérielle, les rencontres, transactions ou échanges, ainsi que les observations en apparence triviales ou fragmentaires nichées dans ces textes, peut enrichir la connaissance des stratégies mises en œuvre par les individus et les groupes. Ces documents qui constituent un vaste corpus, ouvert et cohérent, mais encore peu exploré, peuvent servir de supports à l’étude dans l'espace et dans le temps des liens tissés entre personnes, idées et objets. Les outils informatiques sophistiqués aujourd'hui disponibles (systèmes d'informations géographiques, cartographie automatique, bases de données relationnelles, etc.) associés à de nouvelles méthodes de lecture des textes, rendent possible le traitement de grandes quantités d'informations de ce type, en particulier, leur formalisation et leur représentation dynamique. Il est ainsi possible de mettre en évidence les réseaux relationnels qui les structurent et les mobilisent. L'enjeu est essentiel, car malgré son omniprésence dans le champ des sciences humaines, l'usage de la notion de réseau reste largement métaphorique. Sa représentation, quant à elle, se limite trop souvent à une simple association de points et de traits, qui gomme l'inscription de la relation dans le temps et dans l'espace, et occulte la nature, l'intensité et la fréquence des échanges. Il s'agit donc de réfléchir à une représentation enrichie du réseau, en le restituant dans sa profondeur, c'est-à-dire non pas comme un support inerte, mais comme une architecture vivante, avec des phases de construction, d'inflexion, de concurrence, de crise, de consolidation ou de mort. Une véritable épistémologie des espaces et des réseaux relationnels est donc nécessaire à l'heure électronique. Un premier ensemble de communications pourrait explorer cette voie. Qu'est-ce qui fonde l'existence d'un réseau ? Les protagonistes en ont-ils conscience ? Comment l'éprouver ? Le chercheur ne crée-t-il pas en fait le réseau, sa cohérence et sa logique, en interprétant les informations au prisme de sa propre grille de lecture ? Peut-on en définitive proposer une définition pertinente du concept de réseau ? Ces journées d'études voudraient également permettre de nouer un dialogue fructueux avec les praticiens des outils électroniques d'analyse et de représentation, en leur proposant de présenter des études de cas. Ces outils peuvent-ils être à l'origine d'une nouvelle heuristique pour l'étude des espaces et réseaux relationnels contenus dans les ego-documents ? On pourra alors envisager de jeter les bases d'un espace d'échanges pluridisciplinaires entre historiens, littéraires, sociologues, géographes et informaticiens, afin d'élaborer ensemble une méthodologie, un agenda de recherches et proposer des instruments informatiques adaptés aux attentes des uns et des autres.
Pierre-Yves Beaurepaire (Université
d'Orléans et UMR 5050 CNRS-Montpellier 3) Les propositions de communication seront adressées aux organisateurs avant le 31 janvier 2002 accompagnées d'un résumé d'une dizaine de lignes. Chaque intervenant dont la communication aura été acceptée par le Comité scientifique, s'engage à remettre son texte avant le 09 septembre 2002 date limite, pour publication sur Internet et sur format papier au moyen de l'instrumentation électronique ARCANE. L'ensemble des textes formera ainsi un document de travail envoyé aux participants avant la tenue des journées d'étude, afin de favoriser l'échange et les débats. Correspondance et organisation des journées d'étude :
Pierre-Yves Beaurepaire
(Université d'Orléans et UMR 5050 CNRS)
Dominique Taurisson (Université de
Montpellier 3 - UMR 5050 CNRS) |
On pourrait ajouter que le haut débit connaît une véritable percée. Qu'il y a plus de 15 millions d'internautes en France (soit plus de 30% des Français). Plus du tiers des foyers sont équipés d'un ordinateur (35,6%) et 1 foyer sur 5 est connecté à Internet. Aux États-unis 174 millions d'Américains, soit les deux tiers de la population utilise un ordinateur. Plus de la moitié (54%) a accès à Internet. Le taux d'utilisation de l'ordinateur chez les enfants de 5 à 17 ans est de 90%.
Bref, les cours de la Bourse ne reflètent pas les usages. L'ordinateur, et son extension Internet, sont inscrits durablement dans le mode de vie contemporain.
L'appareil photo numérique continue sa poussée et il a sans doute été l'objet cyber le plus présent sous les sapins de Noël cette année.
L'engouement pour une photo plus amusante et disponible va certainement se traduire par de nouveaux besoins en disques durs, outils d'organisation et d'échange pour partager ces souvenirs multimédia.
Le nombre croissant d'internautes en France, le succès des débuts de l'ADSL et la diffusion des appareils photo numériques sont d'excellents facteurs de succès pour Confident.
Pour montrer que chaque individu est en contact avec tout autre individu via un réseau d'au plus 6 personnes, le département de sociologie de cette université américaine veut utiliser le mail. En se connectant sur le site, on peut tester le principe en partant à la recherche d'un(e) inconnu(e) (si vous entendez parler de Olga Etchevskaya, étudiante à Novossibirsk dites le moi), ou devenir soi-même la cible d'une future recherche.
L'université de l'Ohio veut montrer que les échanges par email conservent la même structure sociale que les échanges classiques. Bien que l'on reçoive des milliers d'emails chaque année, apparemment d'origine très diverse, les réseaux de relations restent relativement étanches les uns par rapport aux autres. Le mail révèle les réseaux sociaux.
Dis moi à qui tu écris, je te dirai qui tu es.
Libération publie un
dossier sur l’importance de bien gérer son réseau personnel pour
trouver un emploi.
Un événement considérable pour Confident
Le projet « MyLifeBits » de Microsoft
Entourage
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