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(Janvier 2002)
La situation du paysage Web grenoblois est assez
représentative de celles des grandes agglomérations françaises, et
d'autant plus significative que la région a été l'une des premières à
démarrer, dès 1994 sur le web. Ce qui frappe le
plus est le contraste entre le grand nombre de sites, ici largement plus d'une
centaine, et la faiblesse de la production éditoriale, très peu de sites
proposant des textes, du son ou de la vidéo de contenu, soit qu'ils n'en aient
pas les moyens humains, soit peut-être qu'ils n'osent pas.
1 : Très faible présence on-line des médias classiques
Le Dauphiné Libéré
n'a pas à proprement parler de site, sinon une plaquette réduite à sa plus
simple expression et qui n'a pas de contenu local. "Le Sport" pointe
sur les seuls trois événements organisés par le journal et on y chercherait en vain le moindre résultat sportif. "Loisirs et
Spectacles" comprend avant tout les programmes de la télévision...
nationale.
 L'Essentiel
de Grenoble a depuis longtemps un site en construction... mais cet
hebdomadaire a été racheté par son c oncurrent les
Affiches, dont le site web propose essentiellement les séances de
cinéma, comme Le
Petit Bulletin. Même contenu sur Webcity.
M6 propose un
mini site proposant essentiellement la vidéo du 6 minutes local d'il y a
quelques jours. Par exemple, le lundi 14 janvier, le bulletin du jeudi 10 janvier.
France
3 propose, sur son site national, de retrouver le dernier journal local en
vidéo.
France
Bleu Isère est un peu plus riche, avec notamment des bulletins et la
météo.
2 : Une offre institutionnelle riche
parmi d'autres, ont tous un site Web qui va au-delà du minimum en la
matière.

3 : des portails locaux très imparfaits
Webstation se
présentait en décembre 2001 comme le Yahoo du Web grenoblois, mais semblait surtout une plaquette
de promotion de la webagency du même nom. Quelques mois plus tard, le site
était ... en construction.
 A noter les faibles performances du moteur de recherche proposé dans ces
deux sites. Aucun ne permet de trouver par exemple le
site de Nano-K, société grenobloise de multimédia créée en
1995. Le second ignore également l'excellent site Glénat
.
A noter, un
annuaire des sites grenoblois de bonne qualité sur le site de la Mairie.
4 : abondance des sites consacrés au tourisme
La présence des activités liées au tourisme est relativement forte. Les
grandes stations de ski sont représentées, chaque parc naturel a son site,
la maison du tourisme de Grenoble possède également un site bien fait qui
sert de vitrine pour tout le département.
TOURISME EN
ISERE (16 sites)
Allevard les
bains, Alpe d'Huez, Autrans,
Corrençon en Vercors, Lans
en Vercors, Les 2 Alpes,
Les 7 Laux, Méaudre,
Morestel, Portail
de l'Oisans, Oz en
Oisans, Saint
Hilaire du Touvet, Saint
Laurent du Pont, Saint
Pierre de Chartreuse, Vaujany,
Villard de Lans
LES
PROFESSIONNELS DU TOURISME (11 sites)
ADT Chartreuse, ADT
Vercors, Comité Départemental
de Tourisme, Comité
Régional de Tourisme, FNOTSI,
Gîtes de France, Gîtes
de France de l'Isère, Gîtes
du Vercors,
Hôtels Séminaires en Rhône-Alpes,
Maison de la France
MONTAGNE (16
sites)
A la découverte de nos
montagnes (randonnées pédestres, à ski, raquettes,...), Alpinisme,
Association française de Surf,
Bureau Info
Montagne, Expe.com :
alpinisme, expéditions !, Fédération
française de ski , grenoble-montagne.com,
Guides de Montagne, IMontagne,
L'association
iséroise des loisirs et des sports de montagne, Le
Club Alpin Français de Grenoble, Le
Serveur Montagnes (Alpinisme, Escalade, Randonnée,...), Les
Professionnels Associés de la Montagne, Planète-vercors,
Promogrimpe : tout sur
l'escalade et les structures artificielles du Dauphiné,
skifrance.fr
5 : situation disparate des sites de sport
Le sport d'équipe à Grenoble se compose essentiellement du hockey
(première division), du rugby et du football, tous deux en deuxième
division.
 Seul le premier club dispose d'un site
officiel. Les deux autres font l'objet de sites non officiels, parmi
lesquels on distinguera ceux des supporters
du club de foot, le GF38.
Par ailleurs, le GUC, l'ASPTT et une quinzaine d'autres clubs disposent de
sites, souvent restreints à quelques pages.
6 : Bouillonnement des sites amateurs
 Grenoble regorge de sites "non officiels" installés chez des
hébergeurs comme ifrance ou chez. On a vu l'importance de ce secteur pour les
clubs de football ou de rugby. Plus étonnant, deux
sites non
officiels
consacrés aux transports dans l'agglomération ont précédé le site
officiel.
L'inconvénient est qu'on rencontre parfois des messages du type suivant:
"Je vous prie de m'excuser mais cette année, mes horaires ne me
permettent pas de mettre à jour le site. Si parmi vous, il y a une personne
qui veut reprendre le flambeau...'
  On notera des sites à la gloire
de Grenoble, ou consacrés au parler
régional, une demi-douzaine de sites X, des sites de musique,
d'innombrables sites consacrés à la nature ou aux nouvelles technologies. Un
des plus aboutis est sans doute le webzine
le
Grenoblois.
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