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Le mot désigne, depuis le début des années soixante, un dispositif d’écriture sur papier commandé par un ordinateur. Il s’agissait d’une traduction du mot américain printer, lequel à son tour, à partir de to print (imprimer), était venu dans l’anglais médiéval d’un raccourcissement du mot français empreinte. Une boucle était bouclée, car presser, pressurer, la presse, l’empreinte, l’imprimerie, viennent tous, comme en anglais press, print, ou printer, du verbe latin pressare, qui voulait dire presser. Dans nos bureaux le mot est si naturel, pour une chose aujourd’hui si répandue, qu’il en est presque insignifiant. Il s’agit pourtant du couvercle bien lisse d’une marmite où bouillonnent des innovations de lexique parfois hardies. Peut-être parce que les imprimantes sont une des rares pièces féminines de l’équipage cyber (avec la souris…), elles ont suscité, dans un monde informatique très masculin, un vocabulaire moins désincarné qu’ailleurs: Caroll et marguerite, la sublimation, le transfert thermique, l’entraînement par picot de la bande Caroll, l’impact et la matrice, ont précédé les buses qui crachent leurs jets d’encre.
Ce vocabulaire témoigne de la vitalité d’un domaine technique certes moins prestigieux que le micro-processeur par exemple, mais où les progrès sont désormais sans doute plus rapides et nombreux. Tout commence très tôt, avant même le premier ordinateur électronique, avec les différentes techniques de machines mécanographiques dans la première moitié du siècle. Jusqu’à la fin des années soixante, les ordinateurs communiquaient avec nous avant tout par le biais de machines à écrire, dont les plus perfectionnées disposaient leurs caractères sur des boules ou sur une série de tiges concentriques qui faisaient une forme de marguerite. L’idée d’une machine individuelle ne vint qu’après celle de l’ordinateur personnel, à la fin des années soixante. En 1970, la firme Tally met au point en Allemagne l’imprimante à impact, plus tard appelée matricielle (dot matrix printer). Ces imprimantes utilisaient des papiers qu’on appela encore longtemps listings : des bandes de feuilles pliées et entraînées dans la machine par des picots qui se servaient de deux bandes latérales percées de trous, les bandes Caroll. A la même époque le PARC, centre de recherche de Xerox, travaillait sur l’imprimante laser, qui ne trouvera son marché qu’au milieu des années quatre-vingt. Toujours dans ces fertiles années soixante-dix, un ingénieur de chez Canon heurta avec son fer à souder une seringue d’encre, ce qui provoqua l’éjection d’une petite bulle colorée : l’imprimante à jet d’encre était née, mais il lui faudra attendre le début des années quatre-vingt dix pour commencer à se vendre, et la fin du siècle pour marginaliser les autres techniques. L’imprimante à jet d’encre permet en effet d’imprimer en couleur à un coût raisonnable. Les techniques concurrentes, la sublimation (c’est-à-dire en chimie, le passage direct de l’état gazeux à l’état solide) ou l’imprimante laser couleur, bien que donnant des résultats de meilleure qualité, coûtent en effet presque dix fois plus cher.


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